Le français n'est pas ma langue maternelle, je suis encore en train de l'étudier. Je traduis mes fanfictions juste pour m'entraîner. J'espère que ce soit au moins compréhensible. Ne soyez pas trop durs avec moi :')
Mais j’ai mon amour pour toi
Fermés dans l’habitacle de la voiture, de retour du Tokyo Dome après le spectacle, Yuya et Yuri semblaient avoir hâte de rentrer à la maison.
Yuri était silencieux, cette nuit.
Très silencieux, et pas parce qu’il était détendu, et Yuya savait très bien que c’était le genre de silence dont il était censé s’inquiéter.
De toute façon, il n’avait aucune intention.
Il était fatigué après le concert, il n’était pas du tout content, et quoi que c’était la raison pour le silence de Yuri, Yuya s’en fichait à ce moment-là.
Il était occupé à penser à ses propres raisons pour prendre du temps pour s’inquiéter de celles du plus jeune.
Il continua à conduire sans dire un mot, reniflant à chaque feu et défoulant sa frustration sur l’accélérateur, en entendant Chinen bouger de temps en temps.
Yuri gardait les bras croisés, les yeux dehors, comme s’il voulait éviter tout contact avec Yuya.
Takaki avait vraiment hâte d’arriver à la maison.
Il était fatigué, il voulait dormir et, surtout, il voulait arrêter de penser. Il espérait que, le lendemain matin après une bonne nuit de sommeil, les choses allaient être meilleures.
Yuya soupira de soulagement quand ils furent finalement proches ; il gara la voiture et dès que le moteur fut éteint il vit Yuri quitter vite la bagnole et se diriger vers l’ascenseur sans l’attendre.
Yuya essaya de rester calme et soupira, puis il descendit et essaya de s’empresser pour n’être pas laissé pour compte.
Si possible, il était encore plus irrité maintenant.
Quand ils arrivèrent à leur appartement ils ne se parlaient encore ; Yuya claqua la porte, il mit ses pantoufles et alla directement dans la chambre, alors que le plus jeune se dirigea vers la cuisine.
Quand il fut loin des yeux de son petit copain, Yuya renifla.
S’il avait eu envie de parler avec Yuri, il aurait bien aimé lui demander pourquoi c’était lui qui semblait avoir quelque chose à plaindre. Yuya avait l’impression que c’était bien lui qui avait tort, pas au contraire.
Il se changea vite, il alla dans la salle de bain pour laver son visage et il revint, en regardant le lit.
Il pouvait entendre Yuri bouger dans la cuisine et puis dans le salon, mais il ne l’entendait pas s’approcher, et enfin il renonça à attendre et se mit au lit, en colère.
Il n’avait pas envie de dormir ; il savait qu’il allait avoir du mal à faire ça avec tous ces pensées dans la tête.
Promette-moi qu’on ira jamais au lit en colère. Je crois pas que je peux supporter.
Pensant au moment quand il avait dit ça à Yuri, il eut envie de sourire ; de toute façon, cela ne dura pas longtemps, et son sourire s’éteignit quand il se souvint de la façon dont le plus jeune l’avait provoqué.
Il bondit, encore une fois, regardant le plafond.
Yuya essaya encore et encore de s’endormir, il changea position, il ferma les yeux et essaya de rester immobile, mais il n’arriva pas à se reposer.
Enfin il s’assit et soupira.
Il ne pouvait entendre rien provenant du salon ; probablement Yuri dormait déjà, et cette idée le fit sentir encore pire.
Yuya n’aimait pas le fait que Yuri n’était pas là avec lui, il n’aimait pas qu’il n’était pas venu au lit, comme il avait fait chaque nuit depuis qu’ils avaient emménagé ensemble.
Agacé par son comportement, Takaki se mit debout et se dirigea vers le salon.
La lumière était éteinte, la salle n’était allumée que par la télé.
Il ne reconnut pas le programme, et il pensa que Yuri avait choisi une chaîne au hasard pour ne rester pas dans l’obscurité.
Yuya s’approcha du canapé et donna un coup d’œil au-delà du dossier.
Le plus jeune était allongé sous une couverture, accroupi, et il s’accrochait à l’oreiller.
Ses yeux étaient entre-ouverts, et il ne dormait pas.
Étant éveillé, il avait bien sûr remarqué la présence de Yuya, mais il ne sembla avoir l’intention de rien dire, ou de montrer qu’il l’avait vu.
Il resta immobile, regardant la télé sans la voir vraiment.
Le plus vieux l’aurait bien laissé là, mais retourner dans la chambre aurait signifié passer le reste de la nuit éveillé, et il décida que cela n’était pas une option.
Il s’assit sur le canapé, près des pieds de Yuri, et il s’appuya au dossier, puis il prit la télécommande et changea de chaîne, en faisant semblant de chercher quelque chose à regarder.
« Je regardais ça. » la voix de Yuri était étouffée, mais Yuya pouvait bien entendre qu’elle était hostile.
« C’est pas vrai. De toute façon, on est chez moi, j’arrive pas à m’endormir et je suis libre de regarder quoi que ce soit. »
« Je croyais qu’on était chez nous. » Yuri souligna, ennuyé, tout comme Yuya savait qu’il aurait été.
Le plus vieux se mordit une lèvre et essaya de ne répondre pas.
Il n’avait pas envie de se disputer. Ils pouvaient faire la paix ou continuer à s’ignorer jusqu’à se calmer, mais il n’avait aucune intention de commencer une bagarre.
Et pourtant, bien qu’il essayait, les mots poussaient pour sortir, et enfin il ne put pas s’empêcher de parler.
« S’il y a vraiment un truc que tu veux regarder. » il commença, plein de haine. « Tu peux bien aller le regarder chez Ryosuke, n’est-ce pas ? »
« E tu peux aller le regarder chez Hikaru. »
« Et tu peux… » Yuya s’était retourné vers lui pour répondre, mais il fut atteint tout à coup par ce que son petit copain lui avait dit. Il écarquilla les yeux. « T’as dit quoi ? »
« T’as entendu ça. »
Yuri s’assit, il croisa les jambes et les enveloppa dans les bras, y cachant son visage.
« Quoi d’Hikaru maintenant ? Tu veux vraiment dire que j’ai fait quelque chose de mauvais ? Après avoir passé toute la soirée te comportant comme une allumeuse avec Ryosuke ? »
« Et pourquoi tu penses que j’ai fait ça ? » cria le plus jeune. « Allez, Yuya ! T’as été de mauvaise humeur toute la journée, puis Hikaru est arrivé et… » il haussa les épaules. « T’as fait que sourire et cajoler. Et sur scène t’as continué à le chercher, à plaisanter avec lui et trucs comme ça. Seulement avec lui. » il souligna, en rougissant.
Yuya voyait combien Yuri était embarrassé, mais à ce moment il s’en fichait.
Ce qu’il voulait maintenant était mettre les choses au clair.
Il soupira et se massa les tempes. Il allait bien sûr finir par avoir une migraine.
« Yuri. » dit-il, calmement. « T’es en train de me dire que t’as fait ce que t’as fait avec Ryosuke pour ce que j’ai supposément fait avec Hikaru ? » il répéta, pour confirmer avoir compris.
Chinen rougit encore plus profondément, mais il hocha la tête.
« Tu sais ce que je pense d’Hikaru. Tu sais comment je me ressens quand… » il soupira. « Tu pourrais bien éviter d’être comme ça avec lui. Ou au moins tu pourrais éviter de m’ignorer pour lui. »
Takaki se mordit une lèvre, pensif, puis il s’approcha du plus jeune, il prit ses mains et le tira jusqu’à ce qu’il fut face à lui.
« Mon cœur. » dit-il. « J’agis pas d’aucune manière particulière avec Hikka. Il est mon pote, c’est tout. Je t’ignore pas, jamais je ferais ça, encore moins pour lui. » il sourit. « Regarde-moi, Yuri. » il lui demanda alors, portant une main au visage de Yuri parce qu’il le regardait dans les yeux. « Est-ce que tu me crois ? Si j’ai fait ça, je m’en suis pas rendu compte. Mais je suis désolé que tu t’aies senti comme ça, j’aimerais que tu m’avais dit ça parce que je pouvais agir différemment. Et parce que tu pouvais évite de te comporter comme une salope avec Ryosuke. » il ne put pas s’empêcher de dire, encore en souriant.
Yuri rougit encore une fois, embarrassé, et il baissa la tête en signe d’excuse.
« Je suis désolé. Je te crois, c’est juste que… » il fit une grimace et haussa les épaules. « Je suppose que j’y ai trop pensé, et j’ai réagi mal. J’étais… » il renifla, ennuyé. « J’étais jaloux, d’accord ? » il admit.
Yuya se pencha vers l’avant, il plaça les bras autour de lui et le tira vers lui. Il le fit asseoir sur ses genoux, les jambes autour de son dos ; puis il appuya le front contre le sien et caressa son nez avec le sien.
« Idiot. » dit-il, et il vit clairement Yuri s’efforcer pour garder le silence.
Enfin, il admettait qu’il avait tort.
Yuya rit et ne lui donna pas le temps de se plaindre : il l’embrassa, le serrant alors qu’il ouvrait les lèvres et profitait du goût du plus jeune dans sa bouche.
Yuri n’hésita pas, il l’embrassa à son tour, bougeant les mains sur la nuque du plus vieux, le caressant, gémissant contre sa bouche alors qu’il sentait les mains de Yuya aller plus en bas.
« Je croyais que t’étais fatigué. » murmura Yuri quand ils arrêtaient de s’embrasser, et il lui sourit.
Yuya haussa les épaules et recula pour le pouvoir déshabiller, sans le quitter des yeux.
« J’allais pas dormir quand même, donc pourquoi pas profiter de la situation ? »
« T’allais pas dormir, parce qu’on peut pas aller dormir en colère. »
Takaki sourit et hocha la tête.
« Tu t’en es souvenu. » il murmura, tandis qu’il finissait d’enlever ses vêtements et les siens aussi, l’embrassant encore et le poussant le dos contre le canapé ; il se mit entre ses jambes, embrassant le long de son corps.
« Yuu… » gémit le plus jeune quand il sentit la main de Yuya autour de son sexe bouger lentement.
Yuya s’allongea devant lui, il lui fit placer les jambes sur ses épaules et alla en bas pour lécher son entrée sans avertissement. Il rit quand il entendit Yuri hoqueter.
Yuya continua à bouger sa main sur lui alors qu’il le prépara avec sa bouche, les yeux fermés et complétement concentré sur la voix du plus jeune.
Il entendit ses gémissements devenir plus hautes, et même s’il ne le regardait pas il parvenait bien à imaginer son visage tordu par le plaisir, à quel point c’était beau, et combien ça l’excitait de penser qu’il était le seul qui le pouvait faire réagir comme ça.
Il laissa ses doigts glisser en lui avec sa langue, tout doucement, les ouvrant et atteignant plus au fond, alors que Yuri poussait les hanches vers l’avant pour en demander de plus.
Mais il n’avait pas besoin de demander, Yuya n’avait besoin que de ces gémissements pour devenir fou, pour avoir envie de sentir cette chaleur autour de son sexe, envie de prendre Yuri maintenant et le posséder parce qu’il n’était qu’à lui.
Il le lâcha et ouvrit les yeux juste à temps pour voir le déçu sur son visage, puis il lui sourit et retourna entre ses jambes.
Yuya plaça les mains sous les cuisses de Yuri pour les emmener autour de ses hanches, et il sentit comment Yuri essayait de le tirer plus proche, combien il le voulait.
Yuya n’avait aucune intention de le provoquer, donc dès qu’il fut dans la bonne position il poussa dans le plus jeune d’un mouvement fluide, il inclina la tête en arrière et ferma les yeux, se sentant essoufflé pour la chaleur autour de son sexe.
Mais Yuri ne voulait pas rester en place et profiter de la sensation : il continuait à bouger sous lui, à lui demander qu’il faisait quelque chose.
Yuya mit une main sur le visage du plus jeune, il le tira à lui de façon possessive et l’embrassa, en commençant à pousser dans cette chaleur.
Il le distrait avec la langue, jouant avec la sienne, il mordit sa lèvre inférieure et goûta encore sa bouche alors que ses hanches bougeaient plus vite et plus dur.
Il lâcha son visage pendant un instant, mais Yuri ne lui permit pas ça : il mit la main sur celle de Yuya et l’obligea de le toucher encore, la faisant glisser de son cou jusqu’à son épaule et plus en bas, et il la laissa aller quand il comprit que Yuya avait reçu le message.
Alors Yuya s’arrêta, souriant du regard horrifié du plus jeune, et ne lui donna aucune explication.
Il sortit de lui et s’assit sur le canapé, et il n’eut pas besoin de rien demander : Yuri l’atteignit, il s’assit sur ses jambes et laissa qu’il poussait à nouveau en lui.
Maintenant c’était Yuri qui donnait le rythme, s’accrochant à ses jambes et bougeant sur lui, alors que Yuya poussait en haut, ses mains maintenant incapables de lâcher le corps de Yuri, cherchant sa peau, atteignant son dos et traçant ses omoplates avec le bout des doigts.
Après un moment, réalisant qu’il n’allait pas résister, Yuya se pencha en avant et porta la bouche près de l’oreille de Yuri.
« Touche-toi, Yu. » il susurra, sa voix rauque. « Touche-toi. Je veux regarder ça. »
Et Yuri ne put pas refuser ; il se mordit une lèvre, il se pencha en arrière parce que le plus vieux pouvait le regarder à volonté, puis il plaça une main sur son érection et la caressa alors qu’il continuait à bouger ses hanches, en gémissant de plus en plus haut.
Yuya se sentit complétement essoufflé alors qu’il essayait de ne pas jouir tout de suite, et il eut vraiment du mal à faire ça avec un tel spectacle devant ses yeux.
Yuri était sacrément beau alors qu’il bougeait sur lui, alors qu’il se donnait plaisir, et il fut encore plus beau quand il jouit, en cambrant son dos et en gémissant le nom du plus vieux, tandis qu’il se vidait entre leurs corps et après s’écroulait sur lui, complétement épuisé.
Yuya ne croyait s’être jamais ressenti tellement excité, mais il devait admettre que c’était une pensée récurrente quand il était avec Yuri.
Il le garda contre lui et poussa encore, en essayant de bouger au mieux sans obliger le plus jeune de faire ça, et il continua comme ça pendant un moment, jusqu’à ce qu’il atteignit l’orgasme, se vidant dans Yuri et étouffant un gémissement contre son épaule, le mordant si fort qu’il savait que Yuri allait avoir un bleu le lendemain.
Yuya se laissa aller contre le canapé et Yuri retomba sur lui, tous les deux incapables de bouger.
Ils étaient silencieux, Yuya caressait lentement son dos, les yeux fermés, se rendant à la fatigue.
« Yuya ? » susurra le plus jeune.
« Ouais ? »
Yuri soupira et se blottit contre lui.
« Je suis heureux. »
« Je suis heureux aussi, tu sais. » Yuya rit et continua à le caresser. « J’aime pas quand on se dispute, et j’aime pas quand tu te sens mal. Mais… » il fit une grimace. « T’avise pas à le faire encore, Yuri. C’est pas drôle de te voir être une allumeuse pour personne sauf moi. »
« T’es donc jaloux aussi. »
« Bien sûr que je le suis. T’es à moi. » il souligna, en le serrant encore plus.
« Est-ce que tu veux aller dormir ? » demanda Yuri après un moment, utilisant ses dernières forces pour se lever.
« Bien sûr. » Yuya se mit debout et le souleva, en le faisant rire. « Maintenant que t’es plus en colère, je peux dormir à volonté. » il l’embrassa et se dirigea vers la chambre. « Avec toi. »
« Oui, avec moi. » Yuri confirma, cachant le visage dans le cou de Takaki.
Le plus vieux le laissa aller sur le lit, et il eut l’impression de l’entendre dire quelque chose, mais il n’en était pas sûr. Yuri était déjà endormi.
Il s’allongea à côté de lui, détendu, il ferma les yeux et s’approcha de lui, le tirant vers lui.
Maintenant il avait tout ce qui lui fallait pour passer une bonne nuit.